Le Great Garbage Patch du Pacifique (GPGP) est la plus grande zone d’accumulation de plastique océanique au monde.
Il est situé à mi-chemin entre la Californie et Hawaii. Et ça devient pire, vite.
Les scientifiques ont cartographié le plastique dans la région depuis les années 1970. Cependant, le phénomène a commencé à se développer, peut-être, dans les années 1950.
La grande majorité de la masse plastique trouvée dans le GPGP sont des objets volumineux. Cependant, si elles ne sont pas collectées, et à cause des lampes UV, elles sont destinées à se décomposer en microplastiques dangereux au cours des prochaines décennies.
À moins que nous ne le nettoyions. Heureusement, vers 2011, une idée simple mais ingénieuse est née en Europe.
The Ocean Cleanup a été fondé par Boyan Slat, un inventeur hollandais qui, à l’âge de 16 ans, a décidé de développer une technologie capable de résoudre le problème de la pollution plastique dans les océans du monde.
Lui et son équipe ont imaginé un réseau de longs écrans flottants qui concentreraient le plastique afin que nous puissions l’extraire, le stocker et l’expédier à terre.
Le rêve est devenu une réalité et l’Ocean Cleanup déploiera ses premières barrières flottantes en 2018. Le GPGP peut avoir ses jours numérotés.
Mais, qu’est-ce que le Great Pacific Garbage Patch?
1. La zone de déchets du Grand Pacifique mesure 1,6 million de km2;
2. 99 pour cent de toutes les ordures trouvées dans la pièce d’ordure de Great Pacific sont en plastique;
3. Le GPGP contient plus de 1,8 trillion de morceaux de plastique, ce qui équivaut à 250 pièces pour chaque humain de la planète;
4. La masse totale pèse 8 000 tonnes, l’équivalent de 500 Jumbo Jets, et quatre à six fois plus que les estimations précédentes;
5. 92% de la masse est composée de gros articles en plastique;
6. D’un point de vue absolu, seulement 6% de tous les objets en plastique ont une taille supérieure à 5 mm;
7. La Grande Poubelle du Pacifique est trois fois la taille de la France, soit deux fois la taille du Texas;
8. En 2015, le projet Ocean Cleanup a traversé le site avec 30 bateaux et recueilli 1,2 million d’échantillons de plastique;
9. La Mega Expedition a également récupéré un grand nombre de filets fantômes, l’une des plus grandes menaces pour la vie marine;
10. La première mission de reconnaissance aérienne du GPGP a eu lieu en octobre 2016. L’équipe de nettoyage des océans a pu obtenir une analyse 3D des débris;
11. 50 p. 100 de la masse du Great Pacific Garbage Patch est constituée de filets fantômes et d’engins de pêche mis au rebut;
12. La masse totale de plastique trouvée dans le GPGP est quatre à 16 fois plus élevée que ce que les études précédentes ont montré;
13. Parmi les milliers d’objets invraisemblables flottant dans le Great Pacific Garbage Patch, les chercheurs de Ocean Cleanup ont récupéré une caisse en plastique de 1977;
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14. Les eaux du GPGP contiennent 180 fois plus de plastique que de vie marine en poids;
15. Les niveaux de concentration au centre de la zone de déchets du Grand Pacifique sont les plus élevés, atteignant des centaines de kg / km2 et diminuant jusqu’à 10 kg / km2 dans la région ultrapériphérique;
16. La grande majorité des plastiques trouvés dans le GPGP sont faits de polyéthylène rigide (PE), de polypropylène (PP) et d’engins de pêche;
17. 84% des plastiques de la zone d’ordures du Grand Pacifique contiennent au moins un type de substance chimique persistante et bioaccumulable (PBT);
18. La plupart des microplastiques flottants dans les GPGP sont présents sur ou à proximité de la surface de l’eau, entre zéro et cinq mètres de profondeur;
19. La technologie de nettoyage des océans espère retirer la moitié de la zone de déchets du Grand Pacifique en cinq ans en utilisant 50 systèmes flottants de polyéthylène haute densité (PEHD) de un à deux kilomètres;
20. Chaque système utilisera les courants océaniques naturels pour collecter jusqu’à trois tonnes de débris par semaine;
21. Tout le plastique récupéré du GPGP sera recyclé et utilisé pour produire des produits B2C;
22. Le premier prototype océanique a été testé avec succès en 2016 sur la mer du Nord;
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