Art Record Covers

Un regard complet sur certaines des œuvres les plus mémorables de l’histoire de la musique

Un aperçu perspicace, intriguant et complet de l’histoire complète des illustrations d’album arrivent sous la forme de « Art Record Covers» [Taschen].

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Dans son introduction, l’auteur Francesco Spampinato – qui termine actuellement un doctorat à la Sorbonne Nouvelle à Paris – explique comment les disques sont une opportunité de retirer une partie du caractère sacré de l’art contemporain et peuvent être considérés comme une manière d’échapper aux contraintes de l’artiste. imposé par le monde de l’art.

Le livre est né de l’intérêt de Spampinato pour la relation entre l’art et la culture pop; sa double approche de la musique et du son «dans la perspective d’un historien de l’art contemporain et de la culture visuelle, et en tant qu’enthousiaste, auditeur et collectionneur de musique».

Il examine une gamme impressionnante de reprises d’artistes célèbres – des graffitis de Banksy pour Blur, le crâne de Damien Hirst pour The Hours, la banane Velvet Underground de Warhol et le papillon Dali sur Lonesome Echo de Jacke Gleason .

Une section sur la façon dont les œuvres de Banksy ont été utilisées indique que la majorité a été présentée officieusement et souvent sans autorisation, car il est si difficile pour l’artiste de se saisir de la demande.

Un des rares cas où Banksy a volontairement offert son travail comme pochette d’album était pour sa collaboration avec Danger Mouse, suite au coup de guérilla de la paire, où ils ont placé illégalement 500 exemplaires du premier disque de Paris Hilton dans des magasins du Royaume-Uni.

Le livre propose également des interviews des artistes et des musiciens eux-mêmes: l’un d’entre eux, Shephard Fairey d’Obey Records, explique comment il introduit l’attitude rebelle et provocante des genres punk et hip hop dans son propre travail afin de le refléter sur le la musique.

Un autre regard sur The Velvet Underground & Nico , un album qui a 50 ans cette année et qui possède peut-être l’œuvre la plus emblématique et la plus reconnaissable des pochettes d’album de tous les temps.

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Les œuvres d’art elles-mêmes, couvrant 500 couvertures différentes dans un tome de 448 pages, sont richement colorées, variées et arrangées avec amour pour que le lecteur puisse jouir soit de pages en pages pour trouver leurs favoris; ou pour permettre une analyse plus approfondie de l’histoire de chaque œuvre et de son artiste respectif, en montrant comment le pop art, le postmodernisme et l‘art contemporain ont influencé la diffusion des images au fil des ans.

Bien sûr, il faut regarder les classiques – l’excellent portrait de Patti Smith for Horses par Mapplethorpe en est un exemple – mais cela évite aussi de répéter ce qui a déjà été dit en regardant aussi Jeff Koons pour Lady Gaga et Takashi Murakami pour Kanye West.

Dans une année où les ventes de vinyles devraient encore augmenter après une année record en 2016, il s’agit d’un aspect important de la manière dont le format d’enregistrement physique est une pièce d’art abordable, mais néanmoins précieuse, pour les fans de musique au quotidien.

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Auteur de l’article : Valentine